Affection : Ministère de la Justice, Direction des services judiciaires
Localisation : Cour de cassation, 5 quai de l'horloge – 75001 PARIS
Durée du contrat : CDD de 3 ans susceptible de renouvellement
Prise de fonctions souhaitée : Début 2024
La Cour de cassation est la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français. Siégeant dans l'enceinte du Palais de justice, sur l'Île de la Cité, cette institution remplit une mission essentielle : unifier et contrôler l'interprétation des lois. La Haute Juridiction garantit ainsi à chacun une égalité de traitement devant les juges.
Le juriste assistant apporte son concours aux magistrats auprès desquels il est affecté. Il se voit confier des fonctions d'analyse de fond et d'étude des problèmes juridiques les plus complexes, qui exigent actuellement des magistrats qu'ils y consacrent un temps de travail important.
Il dispose d'un statut de contractuel de l'État. Le premier contrat sera conclu pour une durée de trois ans. Ce contrat sera susceptible d'être renouvelé pour une durée maximale supplémentaire de trois années, sur le fondement de dispositions du décret du 28 novembre 2017.
Le cycle hebdomadaire de travail est de 37h30 conformément à la charte des temps de la Cour de cassation, ce qui emporte le bénéfice de 25 jours de congés annuels et de 15 jours de RTT.
Le juriste assistant perçoit une rémunération se situant dans la fourchette prévue par la direction des services judiciaires du ministère de la justice (rémunération annuelle brute comprise entre 28 000 et 32 000 euros), fixée selon les expériences professionnelles antérieures du candidat.
Les personnes recrutées en qualité de juristes assistants pourront évoluer vers le futur statut d'attaché de justice, avec possibilité de se présenter au concours professionnel prévu pour le recrutement de magistrats du premier grade.
Le juriste assistant assiste le magistrat dans les dossiers d'une particulière technicité, ce qui est le cas des pourvois en cassation.
A la Cour de cassation, son rôle sera de participer à des travaux d'analyse juridique de haute expertise en effectuant des recherches puis en rédigeant des notes de synthèse.
Au sein de la première présidence, il contribue à la conduite des missions assumées par le premier président, premier magistrat de France, en assistant les chargés de mission de ce dernier.
La première présidence est la structure, sous l'autorité du premier président, qui met en œuvre ses orientations stratégiques et sa politique institutionnelle.
Le cabinet assiste le premier président dans l'accomplissement de ses nombreuses missions telles que la conduite des réformes de la Cour, les relations avec les tribunaux et cours d'appel de l'ordre judiciaire, ou encore les relations extérieures avec les autres institutions publiques.
Le juriste assistant contribuera alors aux travaux du cabinet et devra manifester des fortes qualités d'analyse juridique et institutionnelle ainsi que de rédaction.
Le juriste assistant sera affecté par le premier président au sein du secrétariat général de la première présidence.
Le juriste assistant relèvera administrativement du cabinet du premier président et sera placé sous l'autorité fonctionnelle de la secrétaire générale et des chargés de mission du premier président.
Le juriste assistant, en relation directe avec les magistrats du cabinet, intervient en soutien du traitement des multiples missions, souvent en lien avec l'actualité institutionnelle de la Cour.
Sous la direction du chargé de mission compétent, le juriste assistant accomplit les principales missions suivantes :
De manière générale, le juriste assistant, en lien avec les magistrats composant le cabinet de la première présidence, est impliqué dans l'activité et la vie de la Cour de cassation.
Le juriste assistant partagera un bureau commun dans les locaux de la Cour de cassation.
Le cycle hebdomadaire de travail est de 37h30 conformément à la charte des temps de la Cour de cassation, ce qui emporte le bénéfice de 25 jours de congés annuels et de 15 jours de RTT.
Le juriste assistant pourra exercer ses fonctions en télétravail deux jours par semaine.
La rémunération se situe dans la fourchette prévue par la direction des services judiciaires du ministère de la justice (rémunération annuelle brute comprise entre 28 000 et 32 000 euros) ; elle est fixée selon les expériences professionnelles antérieures du candidat.
Le juriste assistant devra, au moment de son recrutement :
Maîtrise de l'organisation judiciaire
Excellent niveau en droit
Maîtrise de l'outil informatique
Qualité d'analyse, de rédaction et de synthèse
Gérer les délais, les priorités et les contraintes
Sens du travail en équipe
Sens de l'organisation
Disponibilité
Discrétion
Adaptabilité, réactivité
Capacité à travailler en équipe
Sens de la communication
Capacité à rendre compte
Les spécialités de droit dans lesquelles vous justifierez une compétence particulière devront être explicitement précisées dans votre lettre de motivation.
Secrétariat général de la première présidence de la Cour de cassation :