Biologie, biophysique et biochimie
Chercheur en biologie cellulaire et moléculaire - radiobiologie – H/F
L’exposition aux radiations ionisantes augmente le risque de cancer. Cette augmentation dépend à la fois de facteurs liés au rayonnement et de facteurs individuels tels que le sexe, l’âge, la génétique, les habitudes de vie. Le risque de développer un cancer radio-induit du sein ou de l’endomètre est au plus haut au moment de la puberté, probablement en raison du développement des tissus concernés sous l’influence des œstrogènes.
Le projet MIRAMARE, financé dans le cadre du partenariat européen Pianoforte, veut tester cette hypothèse in vitro. Des cellules de tissus mammaire et endométrial seront irradiées sous différents régimes de dose/débit de dose, en présence et/ou en absence de leptine et d’hormones sexuelles, pour identifier les changements induits au niveau génétique, épigénétique, transcriptionnel et fonctionnels, avec une attention particulière sur l’induction de la sénescence et de modifications de l’environnement immunitaire.
Le projet MIRAMARE est porté par un consortium constitué de l’Université de Stockholm (SU, Stockholm, Suède), l’Université de Campanie (UCampania, Naples, Italie), l’Université Technologique de Silésie (SUT, Gliwice, Pologne) et le LCBM au CEA-Grenoble.
Les travaux réalisés dans l’équipe ProMIT au LCBM porteront essentiellement sur la modulation de l’expression de facteurs inflammatoires par les cellules irradiées dans les différentes conditions, et la manière dont ces facteurs influent sur le micro-environnement cellulaire.
Titulaire d’un doctorat en biologie, vous avez de solides connaissances en radiobiologie et/ou dans l’étude de l’inflammation. Vous possédez déjà une expérience en biologie cellulaire (culture de cellules primaires humaines, FACS, imagerie), biologie moléculaire (RT-qPCR), et biochimie (western blots, dosage de cytokines).
Le (la) candidat(e) devra être curieux(se), rigoureux(se), dynamique, avoir le sens de l'organisation et l’esprit d'équipe tout en étant capable de conduire ses travaux de manière autonome, incluant la rédaction de rapports et d’articles scientifiques.
Anglais (écrit/oral) requis.
Le (la) candidat(e) devra être vacciné(e) contre l’Hépatite B.
Conformément aux engagements pris par le CEA en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap, cet emploi est ouvert à tous et toutes.
France, Auvergne-Rhône-Alpes, Isère (38)
2025-35199
Le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) est un organisme public de recherche, acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation.
Sur le centre CEA de Grenoble, l'Institut Interdisciplinaire de Grenoble (IRIG) mène des recherches en biologie, santé, nanosciences, cryotechnologies et nouvelles technologies pour l'énergie et l'environnement. L'IRIG rassemble environ 1200 personnes qui exercent leur activité de recherche dans 9 unités mixtes de recherche (UMR).